Un archer handisportif suisse a été suspendu pour 14 mois pour la présence et l’usage d’une substance interdite et a été condamné à payer une amende.
Lors d'un contrôle antidopage hors compétition l'handisportif a été testé positif aux métabolites de la substance interdite en permanence spironolactone. Après avoir été informé par Swiss Sport Integrity (SSI), l'archer de niveau international a pu présenter une ordonnance pour un médicament contenant la substance interdite. Cependant, il ne disposait pas d'une autorisation d'usage à des fins thérapeutiques (AUT) valable à ce moment-là.
En application de l’article 7.5 des Prescriptions d’exécution relatives à la gestion des résultats (PEGR) ainsi que les dispositions pertinentes du Statut concernant le dopage, le handisportif et Swiss Sport Integrity ont conclu un accord pour régler l’affaire par une solution à l’amiable à la suite de quoi SSI a rendu une décision de gestion des résultats et a suspendu le handisportif en raison de présence et usage de la substance interdite pour un durée 14 mois. L'absence d'une AUT valable au moment du contrôle antidopage était à l'origine de la suspension. Toutefois, la faute commise dans ce cas a été considérée comme légère, ce qui a eu pour effet de réduire la sanction.
La suspension de Pascal Héritier est effective depuis le 13 septembre 2024, en tenant compte de la suspension provisoire volontaire, et s'applique à tous les sports et à toutes les fonctions sportives dans le monde. De plus, l’athlète doit prendre en charge une amende, ainsi que les frais de contrôle et d'analyse d'un total de 836 francs.
Swiss Sport Integrity rappelle à tous les sportives et sportifs de vérifier le statut d'interdiction de leurs médicaments avant leur absorption. Pour l’usage de substances ou de méthodes interdites pour des raisons de santé, une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques est nécessaire. La détection de substances interdites lors d'un contrôle antidopage peut être considérée comme un échantillon positif et être sanctionnée.