Un entraîneur de volleyball reconnaît avoir commis des atteintes à l'intégrité psychique. Dans le cadre d'une solution à l'amiable, il reçoit un avertissement et s'engage à suivre un coaching.
En juillet 2023, le Service de signalement des manquements à l'éthique et des abus dans le sport suisse a reçu un signalement faisant état de divers reproches à l'encontre d'un entraîneur concernant la santé mentale d'une joueuse. Il lui était reproché de rabaisser, d'insulter et de critiquer les joueuses de manière excessive, et de provoquer des problèmes psychiques en créant un climat de peur. Swiss Sport Integrity a alors mené des examens préalables et a ensuite ouvert une procédure d'enquête contre l'entraîneur incriminé en novembre 2023.
En octobre 2024, l'enquête a été clôturée par un rapport d'enquête, qui a ensuite été déposé auprès du Tribunal du sport suisse. Sur demande de l'entraîneur et après avoir consulté toutes les parties concernées, il a été établi que toutes étaient intéressées à résoudre l’affaire à l’amiable. Dans l’accord à l’amiable l’entraîneur accusé reconnaît avoir atteint l’intégrité psychique d’une joueuse et ainsi avoir enfreint l’article 2.1.4 des Statuts en matière d’éthique. L'entraîneur reçoit un avertissement et s'engage à suivre dans les 24 mois un coaching comportemental d'au moins 20 heures de coaching de 45 minutes dans le domaine de la violence psychique et de l'éthique dans les relations avec les athlètes mineurs. De plus, il s'engage à payer une amende et les frais d'enquête d'un montant total de 3'000 francs à Swiss Sport Integrity ainsi qu'à prendre en charge les frais de procédure du Tribunal arbitral du sport suisse d'un montant de 200 francs.