Un entraîneur d'aviron de club reconnaît avoir enfreint l'intégrité sexuelle d'une athlète. Dans le cadre d'une solution à l'amiable, il s'engage à ne pas entraîner d'athlètes féminines pendant 6 mois et à suivre un coaching.
En février 2024, le Service de signalement des manquements à l'éthique et des abus dans le sport suisse a reçu un signalement faisant état d'accusations de harcèlement sexuel. Dans le cadre de l'enquête préliminaire engagée, différents indices ont été examinés. Par la suite, plusieurs entretiens ont eu lieu avec les personnes concernées et l'accusé. Il lui a été reproché d'avoir choisi des paroles et des gestes inappropriés et d'avoir embrassé une athlète à plusieurs reprises contre sa volonté.
Les personnes interrogées ainsi que l’accusé ont été informés de la possibilité de résoudre l’affaire à l’amiable selon l’art. 5.2 al. 2 des Statuts en matière d’éthique pour le sport suisse. Après avoir consulté toutes les parties concernées, il a été établi que toutes étaient intéressées à résoudre l’affaire à l’amiable. Dans l’accord à l’amiable l’entraîneur accusé reconnaît avoir atteint l’intégrité sexuelle d’une athlète et ainsi avoir enfreint l’article 2.1.4 des Statuts en matière d’éthique. L'entraîneur s'engage à ne pas entraîner d'athlètes féminines pendant 6 mois et à suivre un coaching comportemental d'au moins 5 leçons de 45 minutes.