Une coureuse de montagne suisse a avoué à la Fondation Swiss Sport Integrity la possession et l’usage de sustanon, oxandrolone et de l’hormone de croissance, ainsi que le trafic de la substance interdite sustanon. Elle a accepté une suspension de trois ans et une amende de 120 francs.

Dans le cadre d’une procédure menée par les autorités de poursuite pénale, Swiss Sport Integrity a reçu des informations concrètes sur la violation du Statut concernant le dopage par l’athlète de 37 ans. Cette dernière a été informée par Swiss Sport Integrity que la possession et l’utilisation de sustanon, oxandrolone et de l’hormone de croissance, ainsi que le trafic des produits dopants, constituaient une violation potentielle du Statut concernant le dopage de Swiss Olympic.

La coureuse de montagne a avoué la possession et l’utilisation des substances interdites dans le but d’améliorer sa performance sportive, ainsi que le trafic de sustanon à un tiers et a décidé d’accepter un accord proposé par Swiss Sport Integrity dans le cadre de l’article 10.8.1 du Statut concernant le dopage, qui prévoit une suspension de trois ans (au lieu de quatre ans) et une amende de 120 francs comme sanction dans le cadre de la gestion des résultats. La suspension s’applique à tous les sports et à toutes les fonctions dans le sport, dans le monde entier.

Swiss Sport Integrity rappelle à toutes et tous que le Statut concernant le dopage s'applique à l’ensemble des sportives et sportifs licenciés par ou membres d’une fédération ou d’un club affilié à Swiss Olympic. En cas de violation des règles antidopage même les sportifs et sportives de niveau récréatif peuvent être suspendus. Ces règles s’appliquent donc indépendamment du niveau sportif, de l’âge et de la nationalité des sportifs.